Dimanche 03 avril 2011, l'évêque Ferraz (responsable du travail de l'église dans la Côte d'Ivoire), après trois jours sans pouvoir aller à l'église, dû au conflit armé déclaré dans le pays, il s'est risqué au milieu des tirs pour arriver à l'église, où il a fait la réunion de 10h pour 30 personnes.
Normalement, dans cette réunion il y a plus de 700 participants, mais dû à la situation du pays, la majorité a quitté la capital en laissant leurs résidences, autres n'ont pas réussi à sortir de la maison à cause des fusillades intenses.
Au-dessous, l'histoire de l'évêque Ferraz de ses derniers jours en Côte d'Ivoire :
J'ai été arrêté par huit hommes armés.
Je suis descendu de la voiture et j’ai vu qu’ils étaient avec huit mitrailleuses pointées dans ma direction.
J'ai été obligé de me coucher par terre et de répondre à plusieurs questions. J'ai expliqué que j’étais un pasteur qui venait de l'église. Après l’interrogation, j'ai été libéré sous des menaces.
Il y a peu de mètres de ma maison il y avait plusieurs bombardements que secouaient tout.
Après plusieurs jours sans électricité et sans l’eau, ce qui n'est pas habituel dans le quartier où nous vivons, j’ai eu besoin de charger le téléphone cellulaire, parce que je voulait obtenir des informations des autres pasteurs, alors, j'ai profité d'un moment que les tirs ont cessé et je suis allé à une église proche où il y avait de l’électricité pour charger le cellulaire. J'ai profité pour chercher un petit marché pour acheter de l'eau, mais ils étaient tous fermés parce que les propriétaires craignaient d'être pillés. Ce jour, une heure et demie ensuite, en arrivant à la maison, j'ai trouvé ma femme effrayante, donc des hommes fortement armés sont entrés dans notre maison, ont volé des objets personnels, documents, cellulaire, vêtements et la voiture de l'église et ont foulé notre fille de 11 ans.
Plus tard, j’ai su que l'objectif de ces hommes était de me tuer.
L'action du Saint-Esprit a été claire, donc si j’était à la maison en ce moment, j’aurait perdu la vie.
Malgré tout, le Saint-Esprit nous a donné toujours une grande joie, une paix intérieure et une certitude que nous irons vaincre ces moments difficiles.
Nous avons maintenu quelques églises ouvertes.
Dieu a placé ses fortes mains et a gardé tous les pasteurs, leurs femmes, les assistants, les ouvriers et les membres.
Nous sommes tous ferme dans les 21 jours de jeune de Daniel.
La Côte d'Ivoire sera dans le même Esprit, ainsi que tous les pays ce dimanche 17 avril,
La parole de Dieu est accompli : Tombent mille à ton côté et dix mille, à ta droite ; tu ne serais pas atteint (SL 91 : 7)
AH QUE JOUR !
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